Mais que la loi ne permet pas.
Dans un communiqué ce mardi, la Ville de Nice "déplore une nouvelle fois que le décret publié la semaine dernière au Journal Officiel relatif à la mise en œuvre de traitements d'images au moyen de dispositifs de captation installés sur des aéronefs pour des missions de police administrative exclue les polices municipales du champ des autorités habilitées à l’usage des drones".
Aujourd'hui, il n'y a que la police nationale et la gendarmerie qui sont autorisées à déployer des drones et à utiliser les images en vue d'un maintien de l'ordre ou la résolution d'enquête.
"A l’heure où la sécurité reste une priorité pour les Français, où les nouvelles technologies doivent pouvoir appuyer le travail des policiers sur le terrain, il est anachronique de refuser l’usage des drones aux polices municipales pour constater des événements, assurer du secours à personne ou autres missions de surveillance générale", poursuit la majorité de Christian Estrosi, qui évoque par exemple le Carnaval de Nice comme grand évènement qui nécessiterait un appui par les airs.
"La Ville de Nice continuera de plaider la nécessité de faire évoluer la loi pour que la Police municipale puisse utiliser les drones afin d’assurer ses missions au quotidien et se met à la disposition de la Police nationale pour mettre en œuvre la technique déjà acquise. En effet, la Police municipale de Nice dispose déjà de trois drones et cinq agents sont formés au pilotage et au traitement de la vidéoprotection dans le cadre d’opération de sécurité civile", conclut le communiqué du jour.