Le député et le maire de Nice réclamaient au ministère de l'Intérieur des renforts à la frontière italienne face à l'afflux actuel de migrants.
C'est finalement Elisabeth Borne qui a annoncé accéder à leurs demandes. Ce mercredi, la Première ministre a indiqué que 150 gendarmes et policiers supplémentaires seraient affectés dès la semaine prochaine au département des Alpes-Maritimes. Elle a reconnu une "pression migratoire accrue à la frontière italienne".
Outre ces renforts, le gouvernement doit expérimenter cet été une police des frontières qui "associera forces de sécurité intérieure, douaniers et militaires".
Elisabeth Borne a par contre indiqué que la loi immigration était repoussée à l'automne prochain. Elle a reconnu qu'il "n'existe pas de majorité" suffisante pour l'examiner et le voter d'ici la fin de la session parlementaire cet été.
Je vis au quotidien cette vague migratoire dans Alpes-Maritimes. Il n’y a plus de contrôle à la frontière franco italienne.
— Eric Ciotti (@ECiotti) April 26, 2023
L’accueil des mineurs étrangers non accompagnés, c’est un coût considérable pour la collectivité : 15 millions d’€.
Pourquoi acceptons-nous ces mineurs ? pic.twitter.com/DTL7YQb42t
Il était temps ! La situation devient insoutenable. Pour eux, comme pour nous !
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