Une présence discrète mais essentielle pour les patients comme pour les soignants.
Une présence humaine au cœur de l’urgence
Chaque jour, Lydia pousse les portes des urgences avec la même mission : être là. Parler, rassurer, écouter. Elle aide les patients qui attendent, leur apporte un verre d’eau, une couverture, quelques mots quand l’angoisse monte. « Le fait de parler, on pense moins à la douleur », explique-t-elle simplement. Une présence qui ne soigne pas les corps, mais qui soulage souvent les esprits.
Un appui essentiel pour les soignants débordés
Aux urgences, les infirmiers et les aides-soignants courent après le temps. Lydia le sait. « Ils n’ont pas toujours le temps de faire ce que nous, bénévoles, on peut faire. » Elle prend le relais sur l’humain, le lien, le réconfort. Et les patients ne s’y trompent pas. « Ils me remercient d’avoir été là », confie-t-elle, émue.
Un engagement qui vient du cœur
Pour Lydia, le bénévolat est une évidence. « Ça vient du cœur. Comme quand quelqu’un tombe dans la rue, on n’hésite pas. » Pourtant, cet engagement recule. En France, 21 % de la population participe aujourd’hui à une activité bénévole associative. Un chiffre en baisse depuis la pandémie, notamment chez les plus de 65 ans. Un recul inquiétant, alors que les besoins, eux, ne diminuent pas.