Des investigations sous-marines ont permis d’identifier des éléments clés de l’épave, dont les réacteurs. Un possible repêchage est désormais à l’étude.
Des éléments majeurs enfin identifiés
Les parties civiles ont été reçues mercredi par le juge d’instruction en charge du dossier du crash de la Caravelle Ajaccio-Nice, survenu en 1968 au large du cap d’Antibes. Cette rencontre intervient après une première mission d’investigation sous-marine, menée dans le cadre des réquisitions du parquet. Une campagne de prises de photographies a permis d’identifier de nombreuses pièces de la carlingue, mais surtout la queue de l’appareil et ses réacteurs, jusqu’ici jamais localisés avec certitude.
Un possible repêchage à l’étude
L’enquête entre désormais dans une phase technique décisive. Les experts doivent déterminer s’il est possible de remonter certains éléments de l’épave sans les détériorer. Selon leurs conclusions, une opération de repêchage pourrait être engagée. Une perspective longtemps attendue par les familles, pour qui ces pièces sont essentielles à la compréhension des causes réelles du crash.
Un espoir renouvelé pour les familles
Le drame du 11 septembre 1968 avait coûté la vie à 95 personnes. Cinquante-sept ans plus tard, cette avancée judiciaire ravive l’espoir des proches des victimes, engagés depuis des décennies dans une quête de vérité. Pour eux, cette étape marque un tournant dans un dossier longtemps resté figé, et pourrait enfin permettre de lever certaines zones d’ombre.