Alors que les services de la préfecture contrôlaient un snack du quartier Pasteur à Nice la semaine dernière, ils ont découvert des choses alarmantes. Selon Nice-Matin, une merguez analysée présentait un taux de bactérie E.coli 30 fois supérieur à la norme autorisée.
La logique aurait voulu que le snack soit fermé et que l'histoire s'arrête là, avant que des clients ne tombent malades.
Sauf que les gérants ont expliqué se fournir en viande dans la boucherie voisine. Une enseigne bien connue de la préfecture qui avait déjà prononcé sa fermeture administrative à deux reprises en 2020 et qui l'avait mise en demeure au printemps 2022.
Se rendant sur place, les agents ont découvert que les bouchers continuaient de s'assoir sur les règles élémentaires d'hygiène. Nos confrères rapportent que les étals étaient infestés de mouches, que les viandes étaient conservées dans des frigos à 15°C et qu'il n'y avait aucune tracabilité des produits.
La décision a évidemment été prise de fermer la boucherie et de détruire 500 kilos de viandes avariées.