Mise à jour : Le tribunal administratif de Nice, saisi par la préfecture, a suspendu l'arrêté de Christian Estrosi interdisant aux bâteaux de croisière de stationner dans le port niçois. Sous prétexte que les mesures prévues par l'arrêté "ne pouvaient légalement être prises par le président de la métropole et qu’elles étaient de nature à porter atteinte à la liberté d’aller et venir et à la liberté du commerce et de l’industrie".
Article initial : À compter de ce vendredi 11 juillet, les bateaux de croisières ne pourront plus stationner dans les ports de la métropole niçoise.
La préfecture des Alpes-Maritimes a reçu un courrier de la part de Christian Estrosi, président de la Métropole et maire de Nice, mercredi 9 juillet. Ce dernier a envoyé un arrêté de régulation des activités de croisières sur les côtes de Nice et de Villefranche-sur-Mer.
L’édile niçois souhaite mettre un terme au stationnement des gros bateaux de croisières pour éviter le "surtourisme". Il s’était d’ailleurs fait remarquer la semaine passée en tentant d’éloigner un navire de croisière sur le port de Nice. "Vous n’êtes pas autorisé à être ici. Vous pouvez être lourdement condamnés pour ça. Vous n’êtes personne", avait-il lâché à l’équipage en tentant de remettre une lettre.
Seuls les navires pouvant accueillir plus de 450 personnes sont concernés par l’arrêté à Nice. En revanche, pour le port de Villefranche-Santé, ceux contenant plus de 2500 passagers seront prohibés. Il ne pourra plus y avoir qu’un seul navire par jour et le nombre d’escales devra être limité à 65 par an.
Cet arrêté entrera en vigueur ce vendredi. La préfecture des Alpes-Maritimes n’aura que deux mois pour donner son avis.
Les Niçois sont en première ligne face à la pollution des paquebots géants. Ce combat c’est celui de la santé publique.
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 8, 2025
+25 % d’oxydes d’azote en 8 ans, propagés directement sur Nice, avec des conséquences sur la qualité de l’air et la santé de nos habitants : asthmes, maladies… pic.twitter.com/OIkwd2NKgC