Mercredi 16 juillet, au cœur du boulevard de la Croisette, les passants ont assisté à une scène inhabituelle : une militante de l’association Peta (Pour une éthique dans le traitement des animaux), Natasha Garnier, s’est allongée sur le trottoir, vêtue d’un costume de serpent long de six mètres. À ses côtés, une pancarte : « Gucci : stop aux peaux exotiques ». Cette action coup de poing a été organisée à l’occasion de la Journée mondiale du serpent, pour dénoncer l’utilisation de peaux exotiques par la maison de luxe italienne.
Une protestation symbolique et médiatique
Peta accuse notamment deux élevages de pythons en Thaïlande, fournisseurs de Gucci via la tannerie Caravel, de pratiques particulièrement violentes : serpents frappés à la tête, empalés et encore vivants au moment d’être écorchés. Le happening a rapidement attiré l’attention, dans une ville habituée aux actions de sensibilisation spectaculaires. Peta espère ainsi faire pression sur le groupe Kering, maison mère de Gucci, pour qu’il renonce à l’usage de ces matières animales au profit d’alternatives éthiques et végétales.