Selon le parti, les faits se sont produits lundi 18 août au soir, devant la gare de Juan-les-Pins, alors que les militants distribuaient des tracts appelant à la suspension du jumelage entre Antibes et la ville israélienne d’Eilat.
D’après le communiqué du parti, une personne présente sur les lieux aurait interpellé les militants avant d’appeler la police municipale. Les agents ont alors exigé que les militants expliquent leur présence et confirment leur appartenance à La France Insoumise, puis ont demandé une autorisation écrite pour le tractage, bien qu’aucune loi ne l’impose.
Les militants dénoncent également des propos déplacés d’un policier et le relevé de leurs identités de manière jugée "irrégulière", ainsi que la saisie de tracts pour transmission à l’OPJ. "Les policiers ont invoqué une supposée volonté de notre part de mettre de l’huile sur le feu et de créer des tensions, alors que ce sont nos militants qui ont été agressés", souligne LFI.
Contactées par Nice Matin, ni la mairie d’Antibes, ni la police municipale n’ont souhaité réagir à ces accusations, laissant le conflit entre le parti et les autorités locales sans réponse officielle pour le moment.