Chute du gouvernement : "stratégie du chaos", "élections anticipées"... les réactions des élus azuréens

Chute du gouvernement : "stratégie du chaos", "élections anticipées"... les réactions des élus azuréens

Le premier ministre François Bayrou remet ce mardi 9 septembre la démission de son gouvernement, après avoir été désavoué hier par l’Assemblée nationale lors du vote de confiance.

Une première dans l’histoire de la Ve République. 

Estrosi dénonce « la stratégie du chaos »

Le maire de Nice, Christian Estrosi, a réagi sur X en évoquant « une période d’incertitude » après la chute du gouvernement de François Bayrou. Il dénonce « la stratégie du chaos menée par les extrêmes » et affirme que sa priorité restera « Nice et les Niçois ». L’élu promet une « vigilance absolue » pour que la ville et ses habitants « ne soient pas victimes d’un désordre budgétaire ou social ».

Ciotti réclame des élections anticipées

De son côté, le président des Républicains Éric Ciotti a tourné en dérision le « casting » de personnalités pressenties pour Matignon, citant Michel Barnier ou Xavier Bertrand. Selon lui, « les Français se moquent de responsables du passé ». Il estime qu’ils attendent « une sortie de crise, du concret et du courage » et juge qu’« une seule solution » s’impose : la tenue de nouvelles élections.

Lisnard charge Emmanuel Macron

Le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, David Lisnard, a publié un long message imputant la crise actuelle à « la décision absurde » d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en 2024. Il accuse le chef de l’État d’être « le premier responsable du blocage politique » et appelle à « en finir avec la caste ». Lisnard plaide pour un projet « radical de redressement national », porté selon lui par son mouvement Nouvel Énergie.

Muselier appelle à « un projet rassembleur »

Enfin, le président de la Région Sud Renaud Muselier a rappelé que François Bayrou avait soutenu la Région sur « des dossiers essentiels – notamment les transports et les Jeux ». S’il remercie l’ancien Premier ministre, il invite désormais les partis à « sortir de leurs querelles intestines » et à construire « un projet rassembleur, raisonnable et constructif ».

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