Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, a condamné ces actes et promis que leurs auteurs seraient « identifiés et sévèrement sanctionnés ».
Un sabotage qui paralyse le trafic ferroviaire
Depuis l’aube, la SNCF fait face à un acte de vandalisme ayant déclenché un incendie sur des câbles de signalisation. Ce sabotage entraîne une désorganisation sans précédent du trafic vers le Sud-Est de la France : TGV supprimés, retards massifs et trains déroutés vers des lignes classiques. Les trains à destination de Marseille, Montpellier et Nice sont les plus touchés. À l’inverse, la ligne Paris-Lyon reste opérationnelle. La SNCF espère un retour à la normale d’ici mardi matin, sous réserve de réparations terminées à temps.
Des milliers de voyageurs bloqués
Dans plusieurs gares et à bord des trains, la situation vire à la galère pour de nombreux passagers. Certains sont immobilisés depuis des heures sans information claire, d’autres ont été renvoyés en gare de départ.
La réaction ferme de l’État
Face à la gravité de l’incident, Philippe Tabarot, ministre des Transports, a dénoncé des « actes de sabotage inacceptables ». Il s’est adressé aux voyageurs touchés, rappelant que ces perturbations surviennent « au pire moment pour des familles en déplacement ». Il a affirmé que les responsables devront rendre des comptes.
D’autres incidents sur le réseau ferroviaire
Le chaos n’est pas limité au Sud-Est. Dans la nuit, un train Intercités Bordeaux-Agen est tombé en panne ; les passagers ont été transbordés après près de cinq heures d’attente, entraînant une dizaine de suppressions de trains dans le Sud-Ouest. Les voyageurs du Toulouse-Paris ont quant à eux atteint Montparnasse avec neuf heures de retard. Par ailleurs, deux nouveaux départs de feu près des voies ont été signalés ce matin dans la Drôme, à Alixan et Saint-Marcel-lès-Valence, où câbles et engins de chantier ont été endommagés.