Onze supporters sur treize ont été relaxés, seuls deux écopant de peines de prison avec sursis.
Une rixe au cœur de l’Allianz Riviera
Le 23 septembre dernier, deux groupes de supporters italiens avaient été interpellés autour de l’Allianz Riviera, avant un match à haute tension entre l’AS Roma et l’OGC Nice. La police a dû utiliser des grenades de désencerclement pour disperser une quarantaine de tifosi encapuchonnés et masqués. Sur place, de nombreuses armes artisanales ont été saisies, dont cutters, barres de fer et pelles.
Au total, 101 supporters ont été placés en garde à vue, et 13 d’entre eux ont été poursuivis pour violences et port d’armes.
Relaxes pour association de malfaiteurs
Les prévenus étaient poursuivis notamment pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences volontaires » et, pour certains, pour « association de malfaiteurs en vue de faits de violences aggravés ».
Hier, le tribunal correctionnel de Nice a jugé que l’infraction d’association de malfaiteurs n’était pas suffisamment caractérisée pour 11 des 13 supporters. Les juges ont ainsi prononcé leur relaxe totale.
Deux condamnations avec sursis
Seuls deux tifosi ont été condamnés à trois mois de prison, dont deux avec sursis. Ils se voient également interdire de paraître dans les Alpes-Maritimes et le port d’armes pendant deux ans. Ces mesures concernent les supporters jugés plus impliqués et identifiés comme les organisateurs de l’altercation.