Un policier niçois de 47 ans se retrouve au cœur d’une enquête judiciaire de grande ampleur, pilotée par la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée.
Les faits reprochés portent en revanche sur des soupçons d’association de malfaiteurs, de corruption active et passive, ainsi que de blanchiment d’argent issu d’un trafic de drogue.
L’agent n’a jamais été affecté à la Police aux frontières malgré son souhait et ses tentatives de s’y intégrer selon Nice-Matin, et n’est pas poursuivi pour trafic de stupéfiants. En revanche, les faits reprochés portent sur des soupçons d’association de malfaiteurs, de corruption active et passive, ainsi que de blanchiment d’argent issu d’un trafic de drogue.
L’enquête s’articule notamment autour d’un épisode survenu à l’aéroport de Nice à l’été 2021 quand un vol privé en provenance des Bahamas aurait attiré l’attention des enquêteurs. Le policier est soupçonné d’avoir sollicité l’appui de collègues pour faciliter le passage d’une passagère, présentée comme proche d’un haut responsable serbe, afin d’éviter certaines formalités de contrôle. Selon sa version, la tentative aurait échoué et la voyageuse aurait finalement été contrôlée de manière classique.
Un seul agent de la PAF aurait touché environ 1 000 euros et a a été suspendu, placé sous contrôle strict et soumis à de lourdes restrictions.
À ce stade, aucun trafic n’est formellement établi, mais des indices suggèrent un possible passage de plusieurs millions d’euros sans contrôle.
L’enquête se poursuit avec de nouvelles auditions et pourrait déboucher sur un procès à Paris début 2026.