Ce qui a automatiquement entériné la validation de la réforme des retraites.
Si la motion portée par le Rassemblement national n’a récolté que 94 voix, celle du groupe LIOT a été rejetée à neuf voix près, avec 278 parlementaires qui l’ont votée, alors que la majorité nécessaire était de 287.
Dans les Alpes-Maritimes, les députés ont été assez disciplinés. L'unique représentant de la majorité s'est abstenu de voter pour la motion de censure : Philippe Pradal, du parti Horizons.
Du côté des Républicains également, personne n’est sorti du rang. Christelle D'Intorni, Eric Pauget, Alexandra Martin et Michèle Tabarot ont suivi la ligne dictée par Eric Ciotti et n’ont pas voté la motion transpartisane, ni celle du RN. Contrairement à 19 puis 3 collègues LR.
Les motions de censure n’ont pas été approuvées. Elles auraient abandonné le pays à une improbable coalition de contradictions.
— Eric Ciotti (@ECiotti) March 20, 2023
Mon communiqué ⤵️ pic.twitter.com/0CpVdqwHnl
Par contre, les députés RN des Alpes-Maritimes ont tenté de renverser le gouvernement : Lionel Tivoli, Alexandra Masson et Bryan Masson ont voté la motion du groupe LIOT et celle de leur parti.
🇫🇷 J’ai voté toutes les #MotionsDeCensure pour éviter que cette #RéformeDesRetraites injuste soit adoptée et pour en finir avec Borne et son gouvernement ! #DirectAN pic.twitter.com/cMFmghLN8R
— Bryan Masson (@MassonBryan) March 20, 2023
Place désormais au RIP. La demande de Référendum d’initiative partagée a été soumise au Conseil constitutionnel ce lundi, déposée par près de 250 députés et sénateurs essentiellement de gauche.