Alors que ce dernier a récemment loué le travail de Gérald Darmanin qui a débloqué des gendarmes à la frontière italienne, Christian Estrosi a décidé de se payer l'Etat à travers le ministre de l'Intérieur.
Le maire de Nice a accordé une interview au Figaro dans laquelle il s'émeut de la situation sécuritaire dans sa ville. Il revient évidemment sur le cas du quartier des Moulins : "De toute évidence, malgré mes appels récurrents lancés à l'État, nous n'obtenons toujours pas ce que nous attendons. Des opérations ponctuelles sont engagées mais rien de permanent pour pouvoir mettre un terme à une situation qui ne cesse d'empirer", se lamente Christian Estrosi.
"L'État n'assume pas sa responsabilité régalienne et je me dis que l'on se moque de nous. Je l'ai d'ailleurs dit clairement à Gérald Darmanin il y a quatre jours et je compte le lui redire cette semaine", poursuit-il, remonté comme un coucou.
Christian Estrosi évoque également le cirque Zavatta, qui a occasionné un nouveau clash, cette fois avec son premier adjoint Anthony Borré à Saint-Laurent du Var. Là encore, l'Etat en prend pour son grade : "L'État ne peut pas prétendre soutenir et protéger les élus et assister impuissant de telles provocations (...) Je suis révolté car les représentants de l'État ne sont pas aux côtés des maires. (...) Quand un maire lance un appel au secours parce qu'il n'a pas les moyens, légaux ou réglementaires, de faire respecter l'ordre public dans sa ville, il ne peut pas être considéré comme quantité négligeable".