Une demande motivée par le principe de neutralité du service public. Une circulaire doit être prochainement envoyée à l’ensemble des maires du département pour leur rappeler l’interdiction d’arborer des drapeaux étrangers sur les bâtiments publics, sauf cadre diplomatique ou protocolaire.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a réagi fermement : « Je continuerai jusqu’au bout à mettre mon énergie contre toutes les formes d’antisémitisme et d’antisionisme », a-t-il déclaré. Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, la ville de Nice affiche son soutien à l’État hébreu par ce geste symbolique. Une prise de position qui fait désormais l’objet d’un rappel à la loi.
Le tribunal administratif a déjà été saisi : un recours en référé, déposé par trois citoyens niçois, a été rejeté fin mai pour « défaut d’urgence ». Depuis plusieurs mois, la mairie est le point de convergence de manifestations pro-palestiniennes quasi hebdomadaires. Les participants dénoncent un traitement déséquilibré et réclament que le drapeau palestinien puisse également être visible en ville.