Le chikungunya gagne du terrain dans les Alpes-Maritimes

Le chikungunya gagne du terrain dans les Alpes-Maritimes

La situation devient préoccupante dans les Alpes-Maritimes.

Selon le dernier bilan de l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur, 79 cas de chikungunya autochtones ont été recensés dans le département. La quasi-totalité d’entre eux, 71 exactement, se concentrent sur la commune d’Antibes. Une progression fulgurante puisque la semaine précédente, 38 cas seulement y avaient été confirmés.

À titre de comparaison, Nice n’enregistre que deux cas, Auribeau-sur-Siagne un seul, et Cagnes-sur-Mer cinq. L’ARS alerte sur la nécessité de consulter rapidement un médecin en cas de symptômes caractéristiques : forte fièvre, douleurs articulaires, fatigue, maux de tête ou éruptions cutanées. Le risque de transmission est réel puisque la maladie peut être relayée par les moustiques jusqu’à sept jours après le début des symptômes.

Si les conséquences sur la santé sont jugées « relatives », la propagation du virus constitue un enjeu majeur. Des opérations de démoustication sont actuellement menées à Antibes pour tenter d’enrayer la diffusion. 

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