Le syndicat Sud-Rail dénonce des salaires trop bas et des conditions de travail jugées intenables. Le mouvement pourrait perturber fortement la circulation à partir de mercredi.
Un premier conflit social pour Transdev
Entré en service le 29 juin dernier, l’opérateur Transdev exploite désormais les trains régionaux entre Marseille et Nice, à raison de 14 allers-retours quotidiens, contre 7 auparavant. Mais à peine quatre mois après son arrivée, la filiale ferroviaire Transdev Rail Sud Inter-métropoles (TRSI) se retrouve confrontée à une grève annoncée par Sud-Rail.
Le syndicat a déposé un préavis de grève du 5 au 12 novembre, dénonçant des “avancées jugées trop faibles” dans les négociations et un “contentieux salarial urgent”. Les représentants syndicaux affirment que la direction refuse trop de demandes et exigent des “réponses concrètes et immédiates”.
Des salaires en baisse et des horaires jugés “monstrueux”
Au cœur des revendications : la rémunération et les conditions de travail. Certains employés venus d’autres filiales du groupe auraient perdu entre 400 et 600 euros par mois. D’autres dénoncent des heures supplémentaires non payées, des journées de 12 heures et un manque de repos.
Des débuts déjà critiqués sur la régularité des trains
Depuis l’été, les performances de Transdev sont jugées mitigées. Entre fin juin et mi-août, le taux de régularité n’a pas dépassé 84 %, et un incident de sécurité a même été signalé après le franchissement d’un feu rouge.
Silence de la direction et inquiétude régionale
Pour l’heure, ni Transdev ni la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur n’ont réagi à ce préavis. Mais la grève pourrait avoir de fortes répercussions sur la circulation des trains entre Marseille et Nice