Christian Estrosi a choisi le tout récent centre de congrès du port pour lancer sa nouvelle course à l’hôtel de ville. Le maire de Nice, déterminé à conserver son fauteuil, a rassemblé environ 3000 personnes venues assister à une entrée en campagne très rythmée, dans un décor pensé pour rappeler la vitalité de la cité azuréenne.
Sa liste portera le nom “Tous pour Nice”, un slogan censé refléter une vision commune et un attachement partagé au territoire. Autour de lui, de nombreux élus métropolitains et personnalités locales étaient présents.
Sans jamais nommer directement ses adversaires, Christian Estrosi a épinglé les élus UDR d'Eric Ciotti et pointé du doigt les prises de position de l’extrême droite et de la gauche niçoise, qu’il accuse de manquer de vision pour le territoire. Plusieurs propositions des autres listes ont été tournées en dérision, notamment sur l’avenir du patrimoine local, l’aménagement urbain ou la gestion des écoles.
Christian Estrosi a également dénoncé ce qu’il considère comme des projets contraires aux intérêts de Nice, insistant sur la nécessité de préserver l’identité de la ville et de maintenir une ligne de conduite ferme. Selon lui, certaines idées avancées par ses opposants pourraient fragiliser des quartiers entiers ou détourner la ville de ses priorités.
"Nous ne voulons pas que Nice reparte en arrière. En étant candidat, je veux au contraire continuer à l’adapter à notre monde pour mieux protéger les Niçois", a-t-il déclaré.
S’il n’a dévoilé aucune mesure concrète pour un éventuel nouveau mandat, il a tout de même annoncé qu’il commencera bientôt à présenter son programme, avec un premier volet consacré à la sécurité. Une nouvelle brigade municipale spécialisée dans la lutte contre les trafics devrait être au cœur de cette future proposition.
Le maire promet de préciser bientôt son étiquette politique, indiquant pour l’instant qu’il mène une campagne centrée sur Nice et sur le rassemblement.